La position centrale du Luxembourg et son environnement multilingue et multiculturel font du pays un endroit idéal pour accéder au marché européen en pleine expansion des technologies et solutions propres. C’est pourquoi Luxinnovation travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Économie pour développer le secteur cleantech et attirer de nouvelles entreprises pouvant compléter l’écosystème existant.
Les pays nordiques sont particulièrement intéressants. « Ils ont été parmi les premiers à investir dans les cleantech », explique Georges Schaaf, Head of International Business Development – CleanTech & Manufacturing Industry chez Luxinnovation. « En conséquence, ils abritent une forte concentration des meilleures technologies propres et nous pensons que le Luxembourg serait un excellent pays d’accueil pour nombre de ces entreprises qui souhaitent se tourner vers le marché européen. »
Il s’agit d’une situation gagnant-gagnant basée sur la confiance et la collaboration.
Cette stratégie s’inscrit dans l’ambition globale du Luxembourg de créer un écosystème propice aux écotechnologies et particulièrement à l’économie circulaire. « Nous offrons donc un marché d’entrée intéressant aux entreprises nordiques qui viendront combler les lacunes technologiques en s’associant aux acteurs locaux, tout en profitant elles-mêmes du pays comme plateforme pour développer leurs activités en Europe centrale », précise Christian Tock, Director Sustainable Technologies au ministère de l’Économie. « Il s’agit d’une situation gagnant-gagnant basée sur la confiance et la collaboration. »
Faciliter l’expansion
Luxinnovation cible les entreprises nordiques qui souhaitent étendre leurs activités au-delà de leur pays d’origine et établir une présence à l’étranger afin de développer leurs activités. C’est en mesurant le potentiel d’une collaboration mutuellement bénéfique qu’une relation a été établie avec Cleantech Scandinavia, un fournisseur et promoteur nordique renommé des technologies propres.
« Cleantech Scandinavia fédère les meilleures entreprises. L’équipe a une connaissance précise des entreprises qui cherchent une nouvelle base à l’étranger pour continuer à se développer », explique-t-il.
Il existe un potentiel pour des partenariats industriels et de R&D avec l’écosystème luxembourgeois et pour attirer des fonds de cette région à forte intensité de capital.
Pour Magnus Agerström, directeur général de Cleantech Scandinavia, le Luxembourg est un site stratégique pour les entreprises nordiques qui souhaitent se développer en Europe en raison de sa proximité avec les marchés français, allemand, belge et néerlandais. « Il existe un potentiel pour des partenariats industriels et de R&D avec l’écosystème luxembourgeois et pour attirer des fonds de cette région à forte intensité de capital. Les entreprises luxembourgeoises pourraient également bénéficier du travail que nous réalisons pour atteindre les marchés nordiques et baltes », indique-t-il.
Hub nordique
Georges Schaaf espère voir le pays devenir une nouvelle plaque tournante pour le développement des entreprises cleantech nordiques. «Avec les frontières ouvertes, le marché domestique immédiat d’une entreprise située au Luxembourg s’étend aux 11,5 millions d’habitants de la Grande Région», note-t-il. «L’écosystème des start-up aide les nouvelles entreprises à s’intégrer au réseau national. Le fait d’être situé dans un petit pays très cosmopolite qui utilise l’anglais comme langue de travail commune permet également aux entreprises de conserver facilement leur «ADN nordique» unique».
Magnus Agerström partage ses espoirs de voir certaines entreprises nordiques se développer à travers l’Europe à partir du Luxembourg. « Nous souhaitons également que le Luxembourg devienne un hub en matière d’investissements pour les nouvelles entreprises cleantech et souhaitons discuter de la manière dont nous pouvons contribuer aux efforts visant à orienter les capitaux dans cette direction », dit-il. « En outre, notre objectif est de fournir une plate- forme d’échange sur les villes intelligentes, un domaine sur lequel le Luxembourg et les pays nordiques pourraient s’inspirer et apprendre les uns des autres. »
Cet article a initialement été publié dans le Rapport annuel 2018 de Luxinnovation.